Le président de l'Association des banquiers canadiens soutient qu'il est temps de décréter un moratoire sur les réformes des institutions financières.

Terry Campbell a affirmé que les processus de réformes bancaires du G20 et de Bâle ont accompli du bon travail jusqu'à maintenant afin d'éviter un autre effondrement des finances mondiales.

Mais personne ne sait si les réformes particulières, telles que l'augmentation des réserves minimales de capitaux et la réduction des risques, pourront bien se marier, a-t-il ajouté.

Et les nouvelles règles pourraient finir par faire plus de mal que de bien, a fait valoir M. Campbell.

M. Campbell, qui s'exprimait devant des hommes d'affaires et des législateurs réunis à l'Economic Club à Ottawa, a estimé qu'il pouvait être dangereux d'aller trop loin avec les réglementations.

Ce discours semble l'opposer au gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, qui prône des règles strictes en tant que patron du Conseil de stabilité financière, organisation internationale établie en Suisse.