Michel Marcoux, président du cabinet Avantages Services financiers et ancien chroniqueur financier, notamment au journal Le Devoir, a plaidé coupable, vendredi, aux trois chefs d'accusation portés contre lui par l'Autorité des marchés financiers (AMF), au mois de mars 2008.

Dans son jugement rendu vendredi, la Cour du Québec a condamné M. Marcoux à payer l'amende totale réclamée par l'AMF lors du dépôt de la poursuite, soit un montant de 15 000 $, ce qui correspond à cinq fois le montant de l'amende minimale édictée par la loi.

L'AMF avait accusé M. Marcoux, au moment du dépôt des accusations, d'être contrevenu à la Loi sur les valeurs mobilières.

L'Autorité lui a reproché d'avoir entravé le travail d'un de ses inspecteurs en déclarant faussement qu'il ignorait l'identité des clients de la firme Dominion Investments, qui avait des comptes de courtage chez Avantages.

Les deux autres chefs d'accusation qui pesaient contre M. Marcoux en étaient d'entrave au travail d'un enquêteur de l'AMF. L'Autorité des marchés financiers reprochait à l'accusé d'avoir déclaré faussement à l'un de ses enquêteurs que les détenteurs véritables des comptes de Dominion, qu'il gérait, étaient bel et bien Dominion et, ou, le liquidateur nommé aux Bahamas.

La firme de courtage Dominion, située aux Bahamas, était la propriété du Québécois Martin Tremblay, qui a été arrêté par les autorités américaines à New York le 23 février 2006 pour avoir participé à des opérations de blanchiment d'argent totalisant 1 milliard $ US.