Le gouvernement américain va prendre une participation dans Citigroup (C), en convertissant les 25 milliards de dollars US d'actions préférentielles qu'il possède en actions ordinaires.

Washington dit vouloir rétablir la confiance dans le groupe bancaire fragilisé par la crise financière.Le gouvernement échangera en actions ordinaires les actions préférentielles qu'il a obtenues en contrepartie d'une aide de 45 milliards à la banque, mais qui ne lui donnaient pas de droit de vote.

Selon la presse américaine, cette prise de participation constituerait une nationalisation partielle de 30 à 40% du capital de Citigroup.

Cette opération destinée à stabiliser le capital d'une institution très chahutée sur le marché «ne représente pas une augmentation de l'investissement du Trésor dans Citigroup», a-t-il indiqué dans un communiqué.

Le gouvernement n'accepte de prendre part à l'opération que dans la mesure où d'autres investisseurs privés transformaient également leurs actions préférentielles.

Dans un communiqué distinct, Citigroup a précisé que plusieurs investisseurs, dont le fonds souverain de l'État singapourien, ont accepté l'échange proposé par la banque.

Par ailleurs, le Trésor a rappelé dans son communiqué qu'il posait comme conditions un remaniement du conseil d'administration où devront siéger une majorité d'administrateurs indépendants.

Or, le président du conseil, Richard Parsons, a déclaré vendredi que «le conseil (...) accueillerait une majorité d'administrateurs indépendants aussitôt que possible».