Des syndiqués de Loto-Québec déclencheront une grève de quatre jours à compter de jeudi. Ce nouveau débrayage des 450 membres du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) interviendra alors que la conciliation entamée avec les parties a été suspendue devant l'impossibilité de faire évoluer les négociations.

Les syndiqués, qui ont déjà fait la grève du 20 au 23 juillet, protestent contre le contenu des offres contractuelles de la direction de la société d'État. Ces syndiqués oeuvrent notamment dans les secteurs des technologies de l'information, des communications, des ventes et du marketing, des finances, de l'approvisionnement et de l'immobilier, ainsi que dans le secteur juridique.

Selon le porte-parole du SPGQ dans ce dossier, David Bernans, les offres salariales qui ont été proposées aux professionnels de Loto-Québec étaient méprisantes. Il a fait valoir que les conditions étaient d'environ 20 pour cent inférieures à celles des mêmes corps d'emploi chez Hydro-Québec.

M. Bernans a soutenu que l'employeur avait proposé un appauvrissement des professionnels de Loto-Québec, soulignant qu'il avait fait des offres en dessous de l'inflation. Il a aussi déploré que l'on veuille rendre plus facile la mise à pied des syndiqués et le recours à des services de sous-traitance.

Selon lui, il était devenu impossible de faire évoluer les négociations alors que l'employeur restait sur ses positions. Il a mentionné que la seule chose qui restait à faire était d'inciter la direction de Loto-Québec à obtenir un nouveau mandat à la table de négociation de la part du Secrétariat du Conseil du trésor.