Le gouvernement du Québec a de nouveau démontré que c'est toujours la maison qui gagne le plus aux jeux de hasard.

Loto-Québec a en effet remis un dividende de 1,31 milliard à l'État à l'issue de l'exercice financier 2017-2018, comparativement aux 1,03 milliard remis en lots aux joueurs.

Le dividende était en hausse de 104,9 millions, ou 8,7%, par rapport à l'an dernier et il surpassait de 169 millions la cible fixée par le ministre des Finances, Carlos Leitao.

Selon les résultats rendus publics jeudi, les ventes annuelles totales de la société d'État ont atteint 3,769 milliards, une somme en hausse de 133,6 millions, ou 3,7%, comparativement à l'année précédente. Le résultat net s'est quant à lui chiffré à 1,335 milliards, en hausse de 8,5%.

Tous les secteurs d'activité de Loto-Québec étaient en hausse l'an dernier.

Bien qu'il représente le plus petit segment des revenus, c'est le jeu en ligne qui a connu la progression la plus rapide, un gain de 37,5%, pour atteindre 118 millions.

Les loteries demeurent le premier vecteur d'entrées de fonds, avec des ventes de 1,881 milliard, en hausse de 2,9% par rapport à l'exercice précédent.

Les établissements de jeux, un secteur d'activité qui regroupe les appareils de loterie vidéo dans les bars et brasseries, les salons de jeux, les bingos et le Kinzo, ont vu leurs revenus grimper de 1,3% à 1,006 milliard, ce qui les place au second rang.

Après le jeu en ligne, la plus forte augmentation des revenus a été celle des quatre casinos. Leurs ventes ont atteint un total de 906,9 millions, un chiffre en hausse de 8,1%.