L'enquête préliminaire dans le dossier criminel de SNC-Lavalin débutera en septembre 2018 et durera 50 jours.

Cette longue attente donnera encore plus de temps à la firme d'ingénierie montréalaise pour tenter de convaincre le gouvernement fédéral de conclure une entente à l'amiable dans ce dossier. S'il devait y avoir procès dans cette affaire, il n'aurait lieu que plusieurs mois plus tard, soit en 2019 ou en 2020.

SNC souhaite qu'Ottawa adopte une loi pour permettre aux entreprises soupçonnées de corruption de payer des amendes plutôt que d'être accusées au criminel, comme le veut la pratique aux États-Unis. L'entreprise craint d'être exclue de certains marchés si elle est reconnue coupable.

Il y a un an, la Couronne a porté des accusations de fraude et de corruption contre SNC-Lavalin pour des malversations présumées en Libye. Selon la poursuite, la firme aurait versé à une entreprise libyenne un avantage d'une valeur de 47,7 millions en plus d'avoir privé des entreprises libyennes d'une somme de 129,8 millions.

Les faits se seraient déroulés entre 2001 et 2011.