L'Institut Fraser revient à la charge et affirme que le Québec, qui est fortement endetté, gaspille une grande part des recettes publiques en paiements d'intérêts sur la dette.

L'organisme canadien de recherche vient de publier une étude qui met en lumière la croissance des dettes publiques au Canada depuis la récession de 2008-2009, ainsi que les paiements d'intérêts sur ces dettes.

On y souligne que le gouvernement du Québec consacre plus de 11 cents sur chaque dollar de recettes publiques aux paiements d'intérêts sur la dette.

L'étude affirme que le Québec sera ainsi particulièrement vulnérable en cas de hausse des taux d'intérêt.

L'Institut mentionne que le Québec est la province canadienne la plus endettée et que les intérêts sur la dette réduisent les ressources disponibles pour les autres priorités des Québécois comme les soins de santé, l'éducation, l'assistance sociale ou des réductions d'impôts.

En mars dernier, alors que des élections provinciales se profilaient, l'Institut Fraser avait publié un article semblable.

On y faisait ressortir l'importance de la dette de la province, ajoutant qu'elle forçait les contribuables à débourser des milliards de dollars pour le paiement des intérêts.