À quelques heures du début d'un processus de conciliation, Loto-Québec a confiance d'en arriver à une entente avec ses croupiers en arrêt de travail.

Selon le directeur des relations de presse de la société d'État, Jean-Pierre Roy, l'entrée en scène de deux conciliatrices - l'une pour le Casino de Montréal et l'autre pour le Casino du Lac-Leamy - facilitera le travail de négociation.

«Il n'y a jamais eu de conflit de travail avec les croupiers dans l'histoire des casinos québécois. On a toujours réussi à s'entendre dans le passé, alors on pense que même si c'est plus difficile cette fois-ci, on est confiants d'y parvenir», a-t-il déclaré en entrevue téléphonique, lundi après-midi.

M. Roy a tenu à rappeler que déjà, les deux parties s'entendaient sur «une bonne partie du volet normatif».

Les croupiers ont quitté leurs tables de jeu pendant 24 heures, lundi, afin de faire le point en assemblée générale sur les négociations contractuelles qui sont dans l'impasse.

Les cadres de la société d'État ont assuré le remplacement des travailleurs pendant ce temps. Leur travail a été facilité par le fait que la journée de lundi est généralement la moins occupée, a indiqué M. Roy.

Les principaux points en litige concernent les salaires et l'aménagement des horaires.

Les 750 croupiers du Casino de Montréal ont voté pour des moyens de pression allant jusqu'à la grève le 28 mai dernier, alors que les 350 croupiers du Casino du Lac-Leamy ont pris le même vote le 10 juin.

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) n'avait pas encore retourné les appels de La Presse Canadienne, lundi en fin d'après-midi.