Québec injecte 50 millions dans un fonds de capital de risques de 108 millions qui donnera un coup de pouce aux entreprises en développement spécialisées dans les technologies propres.

Ce Fonds Cycle Capital III a été lancé officiellement jeudi, à Montréal, par la première ministre du Québec, Pauline Marois, en compagnie de son ministre des Finances, Nicolas Marceau, et d'autres partenaires du fonds.

De même, Hydro-Québec y contribuera une somme de 20 millions.

Ce troisième fonds de Cycle Capital investira dans des petites et moyennes entreprises qui oeuvrent dans des secteurs comme l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables, le recyclage, les modes de transport verts, l'agriculture verte et autres.

«On peut faire vert tout en étant rentable», a lancé Andrée-Lise Méthot, fondatrice de Cycle Capital.

Elle admet que les 108 millions $ prévus seront probablement insuffisants pour répondre à la demande de financement dans ce domaine d'avenir.

«Il est fort probable qu'il n'y ait pas suffisamment d'argent pour financer tous les projets. Ce qui est important, c'est de financer les projets rentables et de construire des entreprises qui offrent une réussite et du rendement, ainsi que des technologies novatrices», a commenté Mme Méthot.

Le fonds soutiendra de petites entreprises. «Ce qu'on souhaite, c'est les rendre plus grandes, pour les rendre attrayantes pour des investisseurs qui ont de plus grandes capacités: les fonds de travailleurs, Investissement Québec ou de grands joueurs internationaux», a expliqué Mme Méthot.

«Nous faisons un pas de plus vers la mise en place d'une économie plus verte et durable», s'est réjouie la première ministre du Québec.

En plus d'Investissement Québec et d'Hydro-Québec, les autres partenaires du fonds sont Teralys Capital, Aluminerie Alouette, Fondaction CSN, Cascades, Gaz Métro et des associés de Cycle Capital.

Fait à noter, la création future de ce fonds avait déjà été annoncée dans le dernier budget de Raymond Bachand, sous le précédent gouvernement libéral.