Les négociations sont rompues entre le Syndicat national des employés de Kronos et la direction de l'entreprise, en dépit d'une contre-offre syndicale déposée en début d'après-midi devant un conciliateur pour éviter l'impasse, a annoncé le syndicat, samedi, dans un communiqué.

Selon François Morin, vice-président à l'information et porte-parole désigné du syndicat, la partie syndicale a tenté, jusqu'à la dernière minute, de trouver un terrain d'entente qui aurait permis de rebâtir les ponts depuis l'imposition du lock-out, jeudi soir dernier.

Selon M. Morin, le syndicat demeure disponible en tout temps, le jour comme la nuit, pour reprendre les pourparlers. Néanmoins, le comité de négociation du syndicat va rapidement tout mettre en oeuvre pour assurer la suite des choses.

M. Morin ajoute que l'objectif du syndicat est clair : assurer aux membres de bonnes conditions de travail et surtout, maintenir les acquis notamment en matière de protection des emplois.

Selon le syndicat, qui est affilié à la Fédération de l'industrie manufacturière (FIM-CSN), les enjeux de cette négociation touchent la sous-traitance, le régime de retraite à prestations déterminées, les horaires de travail, les heures supplémentaires, les libertés d'action syndicale, dont une modification majeure à la portée du certificat d'accréditation.

La convention collective vient à échéance à minuit, samedi soir.

Au moment où le syndicat était en conciliation au ministère du Travail à Montréal, précise le communiqué, une assemblée générale réunissant les travailleurs se tenait en après-midi, à Verchères. Prévue initialement pour évaluer la situation et les moyens de pression à mettre en branle, l'assemblée s'est transformée en une rencontre d'information, selon le syndicat.