Voici trois mauvais coups qui ont fait perdre des milliards de dollars à la Caisse de dépôt du Québec.

Papier commercial: -40 milliards

Dans la foulée de la crise financière, la Caisse de dépôt et placement enregistre en 2008 la pire perte de son histoire après l'effondrement de la demande pour le papier commercial adossé à des actifs (PCAA), un marché dans lequel elle avait lourdement investi. À lui seul, le PCAA est responsable du tiers de la perte de 40 milliards affichée par la Caisse cette année-là.

Nortel et BCE: -3,8 milliards

À la fin de 1999, la Caisse détenait un bloc de 15,2 millions d'actions de Nortel Networks, pour une valeur de 2,2 milliards. S'ajoutait à ce placement un bloc de 15,8 millions d'actions de BCE, pour une valeur de 2,1 milliards. En 2000, BCE a distribué à ses actionnaires les actions de Nortel qu'elle possédait. À la fin de 2002, le bloc d'actions de BCE valait 439 millions, et celui de Nortel... 71 millions, soit une perte totale de 3,8 milliards.

Télésystème Mobile: -483 millions

En 1999, la position de la Caisse dans l'ancien fleuron de Charles Sirois, Télésystème Mobile International, valait 543 millions. Trois ans plus tard, sa valeur était tombée à 60 millions.