Le bénéfice de Loto-Québec a retraité de 3,7% et s'est établi à 1,285 milliard pour l'exercice clos le 31 mars, malgré une hausse de 0,5% des revenus, lesquels ont atteint 3,658 milliards.

Le recul du bénéfice net est attribuable à une dépréciation de 59,7 millions d'un investissement de la société d'État dans un réseau de 20 casinos en France. En excluant cette charge non récurrente, le bénéfice atteint 1,345 milliard, ce qui représente une croissance de 0,8% par rapport à l'exercice précédent.

Les revenus ont affiché une croissance de 17,8 millions par rapport à l'an dernier, dont 14,5 millions issus des quatre casinos de Loto-Québec. Le secteur des loteries a une fois de plus généré la plus grande partie des revenus, soit 1,789 milliard, ce qui représente une hausse de 0,1% par rapport à l'année précédente.

Le secteur des loteries vidéo, responsable de 50,7% du résultat total de Loto-Québec, a pour sa part vu ses revenus décroître de 3,1 millions, soit 0,3%, pour atteindre 998 millions.

Loto-Québec a expliqué la dépréciation de son investissement dans le groupe français Joagroupe par la situation économique qui prévaut en Europe. «La crise économique européenne a créé beaucoup d'incertitude et ainsi affaibli les résultats des casinos», a expliqué Loto-Québec dans son rapport annuel.

La société d'État s'attend à ce que cette tendance se poursuive tout au long de 2012, mais elle n'a pas l'intention de se départir de ce placement avant quelques années.

Les charges de Loto-Québec ont totalisé 950,7 millions au plus récent exercice, une baisse de 0,5% par rapport aux charges de l'exercice antérieur. La société s'est en outre félicité d'avoir surpassé les cibles de réductions des dépenses établies en vertu de la Loi sur l'équilibre budgétaire, contribuant pour un montant annuel de 43 millions, alors que l'objectif fixé était de 25 millions.

Le total des contributions versées par Loto-Québec au gouvernement du Québec s'est chiffré à 1,377 milliard pour l'exercice 2011-2012, une baisse de 47 millions, soit 3,3%, par rapport au versement de 1,424 milliard de l'année dernière.