La situation s'est envenimée dans le conflit opposant l'aluminerie Rio Tinto Alcan, d'Alma, au Lac-Saint-Jean, à ses quelque 780 travailleurs syndiqués.

La compagnie a demandé aux employés de quitter l'usine vers minuit vendredi soir, alors que les discussions syndicales-patronales en présence d'un médiateur ont été interrompues.

Plusieurs agents de sécurité, embauchés par l'entreprise, ont participé à l'opération d'évacuation.

Immédiatement, le syndicat a érigé une ligne de piquetage.

Les pourparlers devaient reprendre à 9h, samedi matin. Les deux parties se disent prêtes à négocier.

Si aucune entente n'intervient d'ici minuit samedi soir, alors que prendra fin la convention collective, les activités de l'aluminerie pourraient cesser dès le Jour de l'An. Un débrayage ou un lock-out pourrait être déclenché.

Vendredi, les travailleurs ont rejeté la dernière proposition contractuelle dite finale par Rio Tinto Alcan. Le point le plus litigieux demeure l'emploi de main-d'oeuvre en sous-traitance.