Les restaurateurs membres de l'Association des restaurateurs du Québec (ARQ) aimeraient qu'on cesse d'accorder des permis de restaurants dans les secteurs saturés. C'est ce qui ressort d'une étude de l'ARQ dont les résultats ont été dévoilés ce matin à Lévis.

Le rapport fait état des problématiques auxquelles se heurte le milieu de la restauration et des solutions envisagées pour résoudre certaines situations.

À ce titre, près de la moitié des restaurateurs-répondants soutiennent aussi qu'on devrait accorder des rabais sur l'alcool aux restaurateurs et réduire les taxes sur la masse salariale.

Le Québec compte quelque 21 000 restaurants. Si seulement 15% des membres ont répondu en septembre et octobre 2011 au questionnaire envoyé par l'ARQ, il en ressort que 62% sont préoccupés par la hausse des coûts de la nourriture. Plus de la moitié est aussi préoccupée par les difficultés à trouver de la main-d'oeuvre. Les coûts de la main-d'oeuvre qui grimpent, la sur-réglementation et le nombre de restaurants jugé élevé s'ajoutent à la liste.

L'obligation d'installer un Module d'enregistrement des ventes (MEV) pour lutter contre l'évasion fiscale, avec date d'échéance le 1er novembre, figure en bas du palmarès (8%) des irritants. Et ce, même si pour plusieurs restaurateurs, l'investissement s'est avéré élevé, malgré l'aide

Autres détails à venir.