La firme d'ingénierie Genivar accroît son offre de services d'automatisation industrielle pour le secteur minier canadien grâce à l'acquisition de la société québécoise Isaction.

Le montant de la transaction, annoncée mercredi, n'a pas été dévoilé.

Genivar [[|ticker sym='T.GNV'|]] a indiqué que cette acquisition ajouterait 40 personnes à son effectif et complémentait sa prise de contrôle de l'entreprise ontarienne Dakins Engineering Group, en juillet.

Dakins se spécialisait dans les systèmes d'instruments de contrôle et d'automatisation de la gestion des eaux et des eaux usées.

Entreprise fondée en 1993, Isaction a participé à la réalisation d'un grand nombre de projets d'automatisation et d'optimisation dans des secteurs variés.

«Leur expertise pointue en intégration de systèmes automatisés nous permettra de répondre à la demande grandissante de nos clients, et ce plus particulièrement dans les secteurs de l'aluminium et des mines», a affirmé Éric Tremblay, vice-président de Genivar pour l'est du Québec.

«Nous serons désormais en mesure d'offrir à tous nos clients à travers le Canada des services intégrés dans le domaine de systèmes automatisés», a-t-il ajouté.

Pierre Lacroix, analyste chez Valeurs mobilières Desjardins, a estimé que la prise de contrôle d'Isaction augmenterait d'environ un pour cent le nombre des employés de Genivar et coûterait quelque 400 000 $.

«Bien que cette acquisition ne soit pas significative, elle va complémenter l'achat récent de Dakins par Genivar», a-t-il écrit dans un rapport.

Jusqu'à présent cette année, Genivar a ajouté presque 260 employés à sa main-d'oeuvre grâce à sept acquisitions. La firme a pour objectif d'augmenter son effectif de 500 personnes en 2011.

M. Lacroix a indiqué que Genivar tirait profit de la reprise des dépenses dans le secteur privé, ce qui devrait lui permettre de ne pas souffrir des problèmes qui affectent actuellement les marchés. Cela inclut le ralentissement des dépenses consacrées aux infrastructures municipales au Canada ainsi que l'impact négatif des allégations de corruption visant l'industrie de la construction au Québec.

L'analyste Maxim Sytchev, d'Alta Corp Capital, a dit croire que Genivar comptait encore un grand potentiel de croissance et devrait constituer une firme séduisante aux yeux des investisseurs, en cette période d'instabilité, parce qu'elle n'est pas exposée aux risques menaçant la construction et qu'elle présente des résultats financiers sains.

Genivar, dont le siège social se trouve à Montréal, est l'une des plus importantes firmes en services-conseils au Canada, avec plus de 4700 gestionnaires, professionnels, techniciens, technologues et membres du personnel de soutien qui travaillent au pays et dans le monde entier.

Les actions de Genivar ont terminé la séance de mercredi à 21,27 $ à la Bourse de Toronto, en hausse de 1,01 $, soit cinq pour cent, par rapport à leur précédent cours de clôture.