Loto-Québec a fait état vendredi d'un bénéfice net en recul de 5,5 pour cent au premier trimestre, à 328,6 millions $. Ses revenus se sont élevés à 882,3 millions $, comparativement à 916,8 millions $ au cours de la même période de l'exercice précédent.

Le président et chef de la direction, Alain Cousineau, a souligné que les revenus des activités de jeu seront moins importants cette année que l'an dernier, comme prévu dans le dernier budget du gouvernement du Québec.

Loto-Québec affirme que la diminution du bénéfice net est «légèrement moins importante que celle prévue au budget».

M. Cousineau a soutenu que, dans l'ensemble, les résultats du premier trimestre sont conformes aux attentes de la société.

Le nombre peu élevé de gros lots importants au Lotto Max et au Lotto 6/49 a eu un effet à la baisse sur les résultats de ventes de billets des trois premiers mois de l'exercice courant comparativement à ceux de l'année dernière, a souligné la société.

Du côté du secteur des casinos, la baisse des revenus provient essentiellement des résultats du Casino de Montréal, peut-on lire dans le rapport. Depuis quelques semaines, le Casino de Montréal est entré dans la phase la plus importante des travaux de modernisation.

Dans le secteur des loteries vidéo, Loto-Québec prévoit terminer la présente année avec des résultats équivalents à ceux de l'an dernier, tandis qu'elle observe que les salons de jeux de Québec et de Trois-Rivières continuent leur progression avec une augmentation de 11,6 pour cent.

Le gouvernement a adopté récemment une nouvelle réglementation resserrant les règles d'attribution des appareils de loterie vidéo.

Le secteur des bingos présente, pour sa part, une hausse de son chiffre d'affaires de 5,6 pour cent attribuable au nouveau jeu Kinzo.

Enfin, le secteur du jeu virtuel, qui a de son côté commencé ses activités sur le site espacejeux.com en décembre 2010, a inscrit des revenus de l'ordre de 4,5 millions $ pour les trois premiers mois du présent exercice.

M. Cousineau a souligné que Loto-Québec exerce une gestion serrée de ses dépenses. Alors que les revenus sont inférieurs de 3,8 pour cent en comparaison du même trimestre de l'année précédente, les coûts directs - lots attribués, commissions aux détaillants et impression des billets - ont diminué de 4,4 pour cent, a-t-il fait valoir.