L'agence DBRS a confirmé jeudi les notations portant sur la dette à court terme et sur la dette à long terme de la province de Québec.

Les tendances demeurent stables, ce qui reflète, selon l'agence de notation établie à Toronto, le progrès accompli dans la mise en oeuvre du plan de redressement budgétaire qui requiert un retour à l'équilibre en 2013-14.

L'activité économique plus forte que prévu et la «discipline soutenue» en matière de dépenses ont aidé le Québec à améliorer ses prévisions pour 2010-2011 avec un déficit de 4,2 milliards de dollars, a noté l'agence.

Sur une base ajustée par DBRS -reconnaissant les dépenses d'immobilisations au moment où elles sont encourues, plutôt qu'amorties-, le déficit est resté important à 9,1 milliards de dollars ou 2,9% du PIB.

Le rapport ajoute que la croissance économique réelle de 3% en 2010 et les «augmentations sélectives» de taxes dans le cadre du plan de retour à l'équilibre ont été favorables aux revenus.

Québec a également réussi à renouveler «plusieurs conventions collectives à des conditions favorables», mentionne-t-on.

Conformément aux prévisions de l'année dernière, la dette totale telle que calculée par DBRS subira une augmentation appréciable de 6,5% pour l'exercice financier courant, ce qui poussera le ratio de la dette au PIB à un nouveau sommet de 63,2%.

Cependant, fait valoir l'agence, la croissance de la dette devrait montrer des signes de ralentissement l'année prochaine.

DBRS souligne que le plan de retour à l'équilibre «reste largement tributaire de la reprise soutenue de l'économie mondiale». De plus, limiter la croissance annuelle des dépenses aux objectifs prévus dans le plan, soit 5% dans le secteur de la santé et 0% dans la plupart des autres programmes jusqu'en 2015-16, sera «sans doute ardu».