Il faudra attendre plusieurs années avant que les terrains de la raffinerie Shell, à Montréal-Est, ne puissent accueillir d'autres entreprises. Contrairement à ce qu'a affirmé la ministre Nathalie Normandeau lundi, le démantèlement des installations ne durera pas deux ans.

«Le plan complet peut prendre jusqu'à sept ou huit ans», a signalé la porte-parole de la pétrolière, Nicole Belval, hier. Elle a toutefois noté que «certaines portions de terrain peuvent être prêtes avant». Rappelons que Shell a l'obligation de décontaminer les terrains en vertu de la Loi sur la qualité de l'environnement.

Questionnée pour savoir si Shell a l'intention de vendre ses terrains, Mme Belval a répondu que la société travaille avec Montréal-Est «en vue de permettre l'utilisation du terrain lorsque la décontamination sera terminée».

Lundi, la ministre des Ressources naturelles a autorisé Shell à démanteler sa raffinerie fermée depuis le 7 octobre et convertie en terminal. Elle plaidait que «c'est une bonne nouvelle pour le milieu» dans la mesure où les terrains seront décontaminés et pourraient intéresser des investisseurs.