L'opposition s'inquiète du recours répété de la Caisse de dépôt et placement à des consultants en gestion de risque.

Le porte-parole adéquiste en matière de finances, François Bonnardel, a déclaré mardi que l'institution avait les ressources nécessaires pour se consacrer à cette tâche, notamment à la suite d'une hausse de ses effectifs dans ce service.

M. Bonnardel a affirmé que le contexte économique actuel ne justifie pas la dépense de plusieurs millions de dollars d'honoraires pour l'embauche de la firme McKinsey, l'an dernier.

Le porte-parole péquiste en matière de finances, Jean-Martin Aussant, a quant à lui estimé que le recours à des consultants externes démontre l'incompétence du nouveau président et chef de la direction de la société d'Etat, Michael Sabia.

Selon M. Aussant, M. Sabia n'a pas les connaissances requises pour gérer le risque à la Caisse de dépôt, où il été nommé à la suite des pertes records enregistrées par l'institution durant l'année 2008.

Maxime Chagnon, porte-parole de la Caisse de dépôt, a confirmé que la firme McKinsey avait obtenu un mandat d'une durée de neuf mois afin de conseiller l'institution.

Les services de l'entreprise ont été retenus en mai 2009, après l'entrée en fonction de M. Sabia.

En 2008, la Caisse a essuyé des pertes de 40 milliards de dollars.

En janvier, l'institution avait mandaté la firme PricewaterhouseCoopers afin de la conseiller dans sa gestion du risque.