Accusé d'avoir fraudé et volé quatre investisseurs, le soi-disant conseiller financier Earl Jones, 67 ans, attend de voir si d'autres accusations seront portées contre lui, avant de décider s'il plaidera coupable ou ira à procès.

«Toutes les options sont ouvertes. Il y a 161 victimes alléguées. On n'a pas toute la preuve. On attend de voir. La Couronne pourrait porter 161 accusations, ou une seule accusation pour une grande fraude...» a expliqué Me Jeffrey Boro, avocat de Jones, ce matin, en sortant d'une salle d'audience, au palais de justice de Montréal.

 La cause de M. Jones revenait ce matin devant la Cour du Québec, mais l'exercice a été extrêmement bref, puisqu'elle a été remise au 4 décembre prochain. M. Jones n'était pas présent, et c'est Me Boro qui l'a représenté.

Questionné sur la manière dont M. Jones vit actuellement, Me Boro a dit qu'il vivait de sa pension de vieillesse, et de rentes du Québec. Celui qui est soupçonné d'avoir détourné de 30 à 50 millions de dollars, et qui vivait une vie de grand luxe, a été mis en faillite à la fin de l'été, et a été expulsé de son condo. Il vit dans un endroit tenu secret, en raison des menaces qu'il aurait reçues.