La région métropolitaine de Montréal a mieux résisté que les autres grandes agglomérations urbaines nord-américaines au ralentissement économique, au cours de la dernière année, selon des données compilées par l'organisme Montréal International.

La baisse de 0,4 pour cent de l'emploi enregistrée par Montréal et sa région a été la moins élevée parmi les 20 principales métropoles du Canada et des Etats-Unis, pour la période de juin 2008 à juin dernier, a indiqué mercredi Montréal International, organisme issu d'un partenariat privé-public ayant pour mandat de contribuer au développement économique du Montréal métropolitain et d'accroître son rayonnement international.

A titre de comparaison, la région de Toronto, seule autre agglomération canadienne à s'inscrire sur la liste, s'est classée au cinquième rang avec une baisse de 2,1 pour cent de l'emploi, durant la même période.

Selon Montréal International, les grands projets d'investissements privés et publics, la diversité industrielle et le dynamisme des secteurs de haute technologie ont eu pour effet de soutenir l'activité économique et de limiter les pertes d'emplois dans la région montréalaise.

«En période de ralentissement économique, comme celle que nous vivons depuis 2008, le choix d'un site d'investissement offrant à la fois une économie robuste et un excellent rapport qualité-coût, comme c'est le cas dans la région montréalaise, représente une option gagnante pour les sociétés étrangères», a affirmé le président-directeur général de Montréal International, André Gamache.

«De ce point de vue, malgré le contexte mondial difficile, le Grand Montréal constitue toujours une destination de premier choix sur le continent nord-américain», a-t-il ajouté.