Se basant sur l'avis de ses conseillers financiers et juridiques, Cossette a fait savoir mardi que les circonstances actuelles ne justifient pas de permettre à Cosmos de participer au processus de vente de la compagnie.

Cosmos, qui a fait une offre d'achat hostile, n'aura donc pas accès aux données confidentielles qui seront disponibles pour les autres acheteurs potentiels.

Pour en arriver à sa décision, explique Cossette dans un communiqué, le comité spécial (chargé d'examiner ce dossier) a entre autres considéré l'avantage injuste de Cosmos par rapport aux autres acquéreurs potentiels, résultant de sa connaissance antérieure de la compagnie, compte tenu de la participation d'initiés de Cossette parmi ses investisseurs.

Deux anciens dirigeants de Cossette, l'ancien président François Duffar et l'ancien vice-président Georges Morin, sont à la tête de Cosmos Capital Inc.

Cossette soutient que l'offre hostile continue de sous-évaluer la compagnie et demeure inadéquate sur le plan financier. Cosmos offre 4,95 $ par action.

L'action de Cossette a perdu six cents à la bourse de Toronto mardi, à 5,36 $, ce qui demeure nettement supérieur à l'offre de Cosmos.