La chaîne de magasins à rayons La Baie veut vendre son gros immeuble de la rue Sainte-Catherine, au centre-ville de Montréal, afin de se renflouer financièrement.

La société-mère de La Baie, le groupe HBC de Toronto, cherche à réaliser une transaction de vente de l'immeuble tout en y conservant un bail de principal occupant à long terme, a-t-on confirmé hier à La Presse Affaires.

 

En d'autres termes, la chaîne La Baie ne prévoit pas se retirer de la principale artère commerciale du centre-ville de Montréal.

Il s'agit plutôt pour le groupe HBC de parvenir à monnayer un important actif immobilier à des fins de redéploiement de capitaux dans ses filiales de commerce de détail, en mal de relance.

«À propos du magasin de Montréal, HBC travaille depuis quelques mois avec la division de courtage de la firme Brookfield Properties (important groupe immobilier de Toronto) sur la possibilité d'une transaction de vente-location qui impliquerait un projet de rénovation et de réaménagement de l'édifice», a indiqué une porte-parole du groupe HBC, par échange de courriels.

D'ailleurs, HBC a confié à la firme Brookfield un mandat semblable de recherche d'acquéreur-locateur et de rénovateur pour ses autres immeubles commerciaux au Canada, en particulier ceux des centre-ville.

De l'avis d'analystes, la valeur marchande de l'actif immobilier du groupe HBC serait de l'ordre de quelques centaines de millions de dollars.

Du coup, il s'agit d'une masse de capitaux qui sont pratiquement dormants du point de vue de la gestion financière d'une entreprise de distribution et de commerce au détail.

Et dans le cas de HBC et ses divisions comme La Baie et Zellers, il s'agit d'une entreprise qui tente encore de se donner un nouveau souffle après avoir changé deux fois de propriétaires en quelques années.

Aussi, son propriétaire actuel, l'Américain Richard Baker, qui a fait fortune en immobilier, indiquait récemment à la presse torontoise vouloir élargir ses affaires au Canada en s'appuyant sur le groupe HBC comme entreprise de base.

Quant à l'immeuble La Baie de la rue Ste-Catherine, les registres municipaux de Montréal font état d'une évaluation foncière rendue à hauteur de 40 millions de dollars. C'est 10 millions de plus qu'il y a cinq ans.

Par ailleurs, cet immeuble de neuf étages construit en 1945 est considéré à caractère historique dans le centre-ville, ce qui pourrait en accroître considérablement la complexité et les coûts de réaménagement.

Et ce, même si le magasin à rayons La Baie demeurant son principal occupant à long terme, mais dans les étages inférieurs seulement.

«Il y a une certaine demande au centre-ville pour ce genre d'espaces à bureaux réaménagés dans un ancien édifice de commerce de détail, comme ce fut le cas il y a quelques années avec l'ancien magasin Eaton de la rue Ste-Catherine. Toutefois, il peut être difficile de contenir les coûts d'un tel projet tout en voulant offrir des nouveaux espaces de façon rentable et concurrentielle sur le marché» a commenté Brat Miller, directeur à Montréal du courtier commercial CB Richard Ellis.

Par ailleurs, le contexte de récession a vraisemblablement réduit l'intérêt des investisseurs et des promoteurs immobiliers pour ce genre de projets.

«La demande de nouveaux espaces à bureaux et commerciaux s'est amoindrie au centre-ville de Montréal depuis l'an dernier. Toutefois, le marché montréalais s'en tire encore assez bien comparativement à ceux de Toronto et de Calgary, par exemple, où de nouveaux immeubles ont amplifié le taux d'inoccupation», selon M. Miller.

N'empêche, le plus récent projet important au centre-ville de Montréal de conversion de superficie de magasinage en espaces à bureaux, dans le complexe Les Ailes de la Mode, s'est avéré un succès pour son promoteur immobilier.

«C'était tout de même quelque 300 000 pieds carrés de superficie qui ont vite été repris dans le marché, a souligné Brat Miller.

«Son emplacement au coeur de la principale section commerciale de la rue Ste-Catherine a sans doute joué beaucoup, ce qui pourrait «À propos du magasin de Montréal, HBC travaille depuis quelques mois avec la division de courtage de la firme Brookfield Properties (important groupe immobilier de Toronto) sur la possibilité d'une transaction de vente-location qui impliquerait un projet de rénovation et de réaménagement de l'édifice», a indiqué une porte-parole du groupe HBC, par échange de courriels.

D'ailleurs, HBC a confié à la firme Brookfield un mandat semblable de recherche d'acquéreur-locateur et de rénovateur pour ses autres immeubles commerciaux au Canada, en particulier ceux des centre-ville.

De l'avis d'analystes, la valeur marchande de l'actif immobilier du groupe HBC serait de l'ordre de quelques centaines de millions de dollars.

Du coup, il s'agit d'une masse de capitaux qui sont pratiquement dormants du point de vue de la gestion financière d'une entreprise de distribution et de commerce au détail.

Et dans le cas de HBC et ses divisions comme La Baie et Zellers, il s'agit d'une entreprise qui tente encore de se donner un nouveau souffle après avoir changé deux fois de propriétaires en quelques années.

Aussi, son propriétaire actuel, l'Américain Richard Baker, qui a fait fortune en immobilier, indiquait récemment à la presse torontoise vouloir élargir ses affaires au Canada en s'appuyant sur le groupe HBC comme entreprise de base.

Quant à l'immeuble La Baie de la rue Sainte-Catherine, les registres municipaux de Montréal font état d'une évaluation foncière rendue à hauteur de 40 millions de dollars. C'est 10 millions de plus qu'il y a cinq ans.

Par ailleurs, cet immeuble de neuf étages construit en 1945 est considéré à caractère historique dans le centre-ville, ce qui pourrait en accroître considérablement la complexité et les coûts de réaménagement.

Et ce, même si le magasin à rayons La Baie demeurant son principal occupant à long terme, mais dans les étages inférieurs seulement.

«Il y a une certaine demande au centre-ville pour ce genre d'espaces à bureaux réaménagés dans un ancien édifice de commerce de détail, comme ce fut le cas il y a quelques années avec l'ancien magasin Eaton de la rue Sainte-Catherine. Toutefois, il peut être difficile de contenir les coûts d'un tel projet tout en voulant offrir des nouveaux espaces de façon rentable et concurrentielle sur le marché» a commenté Brat Miller, directeur à Montréal du courtier commercial CB Richard Ellis.

Par ailleurs, le contexte de récession a vraisemblablement réduit l'intérêt des investisseurs et des promoteurs immobiliers pour ce genre de projets.

«La demande de nouveaux espaces à bureaux et commerciaux s'est amoindrie au centre-ville de Montréal depuis l'an dernier. Toutefois, le marché montréalais s'en tire encore assez bien comparativement à ceux de Toronto et de Calgary, par exemple, où de nouveaux immeubles ont amplifié le taux d'inoccupation», selon M. Miller.

N'empêche, le plus récent projet important au centre-ville de Montréal de conversion de superficie de magasinage en espaces à bureaux, dans le complexe Les Ailes de la Mode, s'est avéré un succès pour son promoteur immobilier.

«C'était tout de même quelque 300 000 pieds carrés de superficie qui ont vite été repris dans le marché, a souligné Brat Miller.

«Son emplacement au coeur de la principale section commerciale de la rue Ste-Catherine a sans doute joué beaucoup, ce qui pourrait être le cas pour un projet de conversion partiel du magasin La Baie.»