Pour la troisième fois en quatre mois, la firme de notation de crédit Standard & Poor's a abaissé la cote de Bombardier Produits Récréatifs (BRP), jeudi, en raison du projet de rachat à rabais par l'entreprise de 250 millions $ US de sa dette à long terme. Le fabricant québécois de motoneiges, de motomarines et de véhicules tout-terrains compte racheter à une valeur escomptée certains billets devant arriver à échéance en 2013.

Pour la troisième fois en quatre mois, la firme de notation de crédit Standard & Poor's a abaissé la cote de Bombardier Produits Récréatifs (BRP), jeudi, en raison du projet de rachat à rabais par l'entreprise de 250 millions $ US de sa dette à long terme. Le fabricant québécois de motoneiges, de motomarines et de véhicules tout-terrains compte racheter à une valeur escomptée certains billets devant arriver à échéance en 2013.

Si ce rachat va l'avant, les détenteurs des billets ne récupéreront pas la totalité de leur investissement et ne recevront pas tous les intérêts prévus, a indiqué Standard & Poor's.

Le rachat de la dette - qui doit être financé par les actionnaires de BRP ainsi que diverses sources extérieures - augmente les pressions financières auxquelles fait face BRP, a estimé la firme de notation de crédit.

BRP a réagi en disant croire la décision de Standard & Poor's «fondée sur des lignes directrices beaucoup trop rigides qui ne tiennent pas compte de la situation propre à BRP car notre demande ne signifie pas que BRP est dans une situation désespérée».

«Plutôt, la modification proposée qui permettra le rachat (...) reflète la volonté de la direction de réduire son niveau d'endettement, ce qui apporterait d'importants avantages à tous ses partenaires», a ajouté l'entreprise par voie de communiqué.

BRP a enfin dit espérer que l'agence révisera sa cote quand la société sera en mesure de démontrer une amélioration de son crédit.

En décembre, l'entreprise a annoncé un plan d'austérité qui prévoit la réduction de 20 pour cent des volumes de production, l'élimination de 550 postes d'employés administratifs et la mise à pied temporaire de 450 travailleurs d'usine. Ces mesures s'ajoutaient à la mise à pied de 370 employés, effectuée quelques semaines plus tôt.