Après avoir négligé les conseils d'administration de ses entreprises, le gouvernement du Québec a finalement procédé cette semaine à une série de nominations pour rattraper son retard.

Dix administrateurs ont été nommés à la Société générale de financement (SGF): huit dont le mandat était terminé et deux nouveaux.

 

Les deux nouveaux sont Marie Anna Bacchi, directrice générale de Bell Canada, et Stanley K. Plotnick, président de Diversiflex. Ils remplacent Jean Bienvenue, président et chef de la direction de Frigo Royal, et Ashok K. Narang, ex-président du conseil et chef de la direction de Papier Masson.

Ceux dont le mandat a été renouvelé sont Diane Lanctôt, présidente de Lanctôt ltée, Madeleine Roy, avocate chez Lavery, de Billy, Monique Mercier, vice-président d'Emergis (Telus), Gilles Demers, sous-ministre au ministère du Développement économique, Richard Renaud, président du conseil et directeur associé de Wynnchurch Capital, José Dorais, associé de Miller Thompson Pouliot, Stephen Rosenhek, associé de RSM Richter, et John LeBoutillier, président du conseil de l'Industrielle-Alliance.

Dans le dernier budget, la SGF a reçu 1 milliard de plus à investir dans les entreprises québécoises.

À Investissement Québec, cinq administrateurs viennent d'être nommés, dont deux nouveaux venus. Il s'agit de Louis Duhamel, associé de Secor, et de Patricia Occhiuto, vice-présidente d'Importations Mini-Italia. Ils remplacent Michel Boivin et Michel R. St-Pierre.

Ont été nommés pour un mandat supplémentaire Mélanie Kau, présidente de Mobilia, Léopold Beaulieu, président-directeur général de Fondaction, et René Roy, secrétaire général de la FTQ.

Le gouvernement a aussi procédé à des nominations à la Société Innovatech du Grand Montréal, à Innovatech du sud du Québec et à Innovatech Régions ressources.

Récemment, le gouvernement s'est aussi dépêché de nommer un président du conseil, Robert Tessier, et trois nouveaux administrateurs à la Caisse de dépôt et placement. Le mandat de la majorité des membres du conseil de la Caisse était expiré alors que l'institution se cherchait un nouveau président et qu'elle se débattait avec la crise du papier commercial.