Les trafiquants d'odomètres ont la vie facile. Depuis l'apparition des odomètres électroniques, ils peuvent reprogrammer le kilométrage en moins d'une demi-heure, à l'aide d'un simple ordinateur portable. Le crime est payant... et difficile à déceler, surtout pour les voitures fiables qui trahissent peu leur usure.  

Pour éviter d'acheter un cancer roulant, les acheteurs de véhicules d'occasion doivent être très vigilants. Voici quelques conseils de base:  

-Méfiez-vous des bonnes affaires, dit Ramon Sepulveda, gendarme enquêteur à la GRC. Quand un particulier vend au rabais une voiture avec un bas kilométrage, «ça cache souvent quelque chose», dit-il.

 

-Avant d'acheter, notez le numéro d'identification du véhicule sur le pare-brise et demander l'historique du véhicule à la Société d'assurance-automobile du Québec (SAAQ). Vous verrez si le kilométrage qui figure au dossier correspond à celui de l'odomètre.

 

-Gare aux faux particuliers qui placent près du quart des petites annonces de voitures dans les journaux et sur l'internet, selon l'Association pour la protection des automobilistes. «Neuf fois sur 10, leurs véhicules ont un historique douteux, comme un odomètre trafiqué ou un accident non déclaré», affirme George Iny, président de l'APA.

 

-Voici un truc pour démasquer les faux particuliers. Assurez-vous que le véhicule en vente porte une plaque d'immatriculation qui est en vigueur. Souvent, les faux particuliers ne prennent pas la peine de faire immatriculer tous les véhicules qu'ils revendent.

 

-Ne donnez pas votre identité (nom, adresse, permis de conduire, etc.) au vendeur du véhicule, avant la transaction. En plus d'être victime d'un fraudeur d'odomètre, vous pourriez être victime d'un vol d'identité.