Le nouveau PDG de la Caisse de dépôt, Michael Sabia, touchera la même rémunération que son prédécesseur, Henri-Paul Rousseau, sauf en ce qui concerne l'indemnité de départ. Hier, le nouveau dirigeant a indiqué que cette indemnité avait été abolie.

Rappelons que, lorsqu'il a quitté la Caisse de dépôt, Henri-Paul Rousseau a obtenu une indemnité de départ de 378 750$, soit l'équivalent de neuf mois de salaire, bien que, selon diverses sources fiables, il ait incontestablement quitté la Caisse de son propre chef.

 

Cette nouvelle publiée par La Presse à la mi-janvier a soulevé un tollé parmi la population. Par définition, on accorde une indemnité à quelqu'un en réparation d'un dommage, d'un préjudice. Or, Henri-Paul Rousseau n'a pas été congédié; il est parti parce qu'il avait accepté un poste prestigieux à Power Corporation.

L'indemnité de départ était prévue dans son contrat d'embauche depuis 2002. La clause a été reconduite en 2006, même si sa rémunération avait été considérablement haussée. Depuis, les PDG d'Hydro-Québec, de la SAQ et de la SGF ont également eu droit à cette «clause bonbon» dans leur contrat de travail.

En 2007, Henri-Paul Rousseau a obtenu un salaire de base de 490 000$, en plus d'une prime de 1,1 million.