La couverture de protection contre le risque de change a coûté cher à la Caisse en 2008, soit 8,9 milliards de dollars. Ce coût «exceptionnellement élevé», de l'aveu même de la Caisse, a fait suite à la chute du dollar canadien en octobre.

«La politique de protection contre le risque de change n'est pas une activité de spéculation sur les devises, a insisté le président Fernand Perreault. Elle est une politique d'atténuation du risque, en place depuis 15 ans, qui a pour but d'atténuer ou annuler une augmentation ou une diminution de la valeur des investissements de la Caisse à l'étranger qui proviendrait uniquement d'une fluctuation de la devise canadienne.»Comme la Caisse a une proportion nettement plus élevée de placements privés et immobiliers à l'extérieur du Canada et une couverture générale plus étendue, les coûts de couverture de change expliquent une bonne partie de l'écart avec les autres grandes caisse de retraite canadiennes, prétend la direction.

Des 8,9 milliards de coûts de couverture en 2008, 78% sont le résultat de la couverture à 100% des placements privés et immobiliers hors du Canada.

Sur 10 ans, la couverture contre le risque de change est neutre, voire légèrement profitable, selon le président de la Caisse.