La ministre des Finances du Québec, Monique Jérôme-Forget, répète qu'il est faux de prétendre qu'il y ait scénario pour remplacer 7 des 11 premiers vice-présidents de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

En entrevue au Réseau de l'Information (RDI), le ministre a d'abord indiqué que le gouvernement du Québec n'avait pas le pouvoir de démettre de leurs fonctions des dirigeants de la Caisse, et que de toute façon, Québec ne voulait pas s'immiscer dans la direction à donner à la CDP.Mme Jérôme-Forget a ajouté que la possibilité d'implication du gouvernement dans les affaires de la Caisse n'avait même pas été évoquée au bureau du premier ministre Jean Charest; elle s'en est elle-même assuré.

Seuls les dirigeants prochains de la Caisse de dépôt choisiront les gestionnaires qui les entoureront, a-t-elle précisé.

La ministre des Finances a déploré que la Société Radio-Canada (SRC) ait diffusé une telle nouvelle, ajoutant qu'elle pourrait avoir des répercussions internationales négatives. Elle a enchaîné en admettant que les investissements de la CDP dans le papier commercial adossé à des actifs avaient été une erreur.

Dimanche, la SRC annonçait que le gouvernement du Québec envisageait la possibilité de remplacer les deux tiers de la direction de la Caisse afin de faire place nette avant l'arrivée du futur président-directeur général de l'institution.