Gadoua tient à souligner en grand le retour de Lise Dion à titre de porte-parole. Hier soir, l'entreprise s'est fait remarquer sur le plateau du talk-show En mode Salvail, à V, où l'humoriste a distribué au public du pain Moelleux livré par camion !

Huit ans après la fin d'un fructueux partenariat qui a vu les ventes de Gadoua croître à raison de 5 millions de dollars par an, de 1998 à 2008, Lise Dion est ainsi de retour à la télé pour rappeler le plaisir de manger du pain tranché blanc. Le slogan cette fois mis de l'avant dans la nouvelle campagne : « Quand c'est bon, c'est bon ! »

« Des études internes nous ont montré que la moitié des consommateurs associaient encore Lise Dion à Gadoua. C'est comme si elle ne s'était jamais éloignée de la marque. » - Chloé Naccache, chef de marque de Gadoua

Depuis hier, Lise Dion apparaît dans des messages télé humoristiques conçus par l'agence de pub Cossette. « Elle participe aux concepts, relate Chloé Naccache. On l'implique à tous les niveaux. Elle rencontre des employés d'usine et elle assiste à des présentations avec des clients. Sa participation va au-delà d'une entente financière traditionnelle. »

À l'arrivée de Lise Dion, en 1998, le chiffre d'affaires de Gadoua était de 22 millions. Cinq ans plus tard, il était de 50 millions. « Mais à sa première année avec nous, j'ai dû rapidement engager 18 livreurs de pain pour répondre à la demande croissante, raconte Denis Provost, directeur des ventes de Boulangeries Weston Gadoua. Je leur traçais la route sur papier pour qu'ils se rendent à Montréal, car on n'avait pas le temps de les former ! C'était avant l'époque des GPS ! Lise Dion a été un tournant pour la marque Gadoua. »

Dans un marché compétitif où on vante depuis des années les vertus des pains multigrains, l'entreprise veut ramener la simple notion de plaisir dans la dégustation des pains tranchés. « Grâce à son authenticité et sa simplicité, Lise Dion peut transmettre ça facilement », estime Denis Provost.

Ce retour aura-t-il l'impact d'antan sur le produit (pain blanc) qui constitue déjà 80 % des ventes de Gadoua et qui bénéficie d'un taux de pénétration de 95 % dans les épiceries ? « On lui demande de ramener cet intérêt pour le pain blanc, répond Denis Provost. Ce n'est pas parce que c'est blanc que ce n'est pas santé. »