Le représentant américain auprès des institutions européennes, Adam Shub, a considéré mardi que l'accord de libre-échange transatlantique PTCI (Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement), négocié entre l'UE et les États-Unis, n'était pas «mort».

«J'exprime vraiment mon désaccord avec l'idée que le PTCI est mort», a affirmé Adam Shub, qui représente les États-Unis à Bruxelles en attendant la nomination d'un nouvel ambassadeur.

M. Shub, qui s'exprimait sur les relations transatlantiques devant une commission du Parlement européen, a notamment souligné que le PTCI (ou TAFTA en anglais) «n'entrait pas dans la catégorie du TPP», l'Accord de partenariat transpacifique (PTP) signé avec 11 pays de la région Asie-Pacifique, mais dont les États-Unis se sont retirés dès l'entrée en fonction du président américain Donald Trump le 20 janvier.

M. Trump n'a cessé d'afficher des positions protectionnistes, mais son administration n'a pas enterré le PTCI, indiquant qu'elle étudiait «actuellement le statut des négociations».

Lancées en 2013, ces négociations très contestées par les ONG et certains représentants politiques ont été mises en veille peu avant l'intronisation de M. Trump.

Selon M. Shub, le PTCI a été «mis au frigo» en raison du «contexte» des élections américaines fin 2016, mais aussi des élections néerlandaise, française et allemande de 2017.

«Ce n'était pas le meilleur climat pour (...) poursuivre une négociation commerciale» impopulaire comme le PTCI, a-t-il expliqué. «Nous le passons en revue et il faut être optimiste», a-t-il souhaité.