Les 12 pays engagés dans les négociations sur l'accord de libre-échange trans-pacifique (TPP) se retrouveront fin septembre aux États-Unis pour tenter de parvenir à un compromis final après des années de discussion, ont annoncé jeudi les autorités américaines.

Ce nouveau round entre pays de la région Asie-Pacifique, dont les États-Unis et le Japon, doit se tenir à Atlanta les 30 septembre et 1er octobre, indique un communiqué du ministère américain au Commerce extérieur.

Les ministres du Commerce des 12 pays tenteront de boucler un accord de libre-échange sur une zone qui pèse 40% du produit intérieur brut mondial. La Chine n'est pas incluse dans ces discussions.

Un temps présenté comme décisif, le précédent round, à Hawaï début août, s'était soldé par un échec en raison de divergences persistantes sur des questions d'accès aux marchés et de propriété intellectuelle.

La semaine dernière, le président Barack Obama, qui s'est personnellement engagé dans le dossier, a toutefois affirmé que les négociations pourraient aboutir «cette année».

Son administration souhaite arriver rapidement à un accord pour permettre aux élus américains de le ratifier avant que la campagne présidentielle de novembre 2016 ne batte son plein.

L'administration Obama a difficilement obtenu du Congrès, dominé par les républicains, la procédure dite du «Trade Promotion Authority» (TPA) qui oblige les parlementaires à se prononcer pour ou contre le texte de son accord dans son ensemble, sans pouvoir l'amender.

Outre les États-Unis et le Japon, les autres pays concernés par les négociations sur le TPP sont situés sur le continent américain (Pérou, Chili, Canada, Mexique), en Asie (Brunei, Malaisie, Singapour, Vietnam) et en Océanie (Australie, Nouvelle-Zélande).

La conclusion du TPP pourrait également relancer les difficiles négociations sur un autre accord de libre-échange que les États-Unis tentent de conclure avec l'Union européenne (TTIP).