Le dirigeant de la BCE, Mario Draghi, a précisé que la banque réévaluerait au début de la prochaine année le succès de ses mesures de relance et l'impact de la faiblesse des prix du pétrole sur l'économie de la zone euro.

La Banque centrale européenne (BCE) a choisi jeudi de ne pas faire bouger son taux directeur, le laissant à 0,05%. La décision était largement attendue, puisque le taux est si bas qu'il peut difficilement être réduit davantage.

Si elle conclut que l'économie a besoin d'aide, la BCE sera prête à en faire davantage pour stimuler la croissance et l'inflation.

Certains indices permettent de croire que la banque pourrait poursuivre l'achat massif d'obligations d'État, une option qui permettrait d'injecter de l'argent neuf dans l'économie afin d'encourager la croissance et l'inflation. Cette politique, connue sous le nom d'«assouplissement quantitatif», a été utilisée par la Réserve fédérale américaine, la Banque d'Angleterre et la Banque du Japon.

Les marchés boursiers ont reculé et la valeur de l'euro a augmenté après l'annonce de la BCE.

Selon le directeur d'UFX.com, Dennis de Jong, «plusieurs espéraient que Mario Draghi offrirait à la zone euro le plus gros cadeau de Noël possible en mettant en place un programme d'assouplissement quantitatif, mais ils ont été déçus de la décision de la BCE d'attendre plus longtemps».