La croissance de l'activité privée a montré des signes d'essoufflement en octobre dans la zone euro, témoignant d'une «économie chancelante semblant pencher davantage du côté de la détérioration que d'un regain de dynamisme», selon le cabinet Markit, qui note une situation préoccupante en France.

Le PMI composite de la zone euro s'est établi à 52,1 en octobre, contre 52,0 le mois précédent, selon une seconde estimation publiée mercredi par le cabinet Markit. Il était à 52,2 lors de la première estimation.

Lorsqu'il dépasse les 50 points, cela signifie que l'activité progresse tandis qu'elle se replie s'il est inférieur à ce seuil.

«Bien que la hausse de l'activité s'accélère légèrement en octobre et affiche un niveau conforme à une croissance trimestrielle du PIB de l'ordre de 0,2%, la quasi-stagnation des nouvelles affaires suggère un possible ralentissement de la croissance globale dans les prochains mois», estime Chris Williamson, économiste chez Markit.

L'emploi recule en outre pour la première fois depuis novembre 2013, tandis que les tensions sur les prix restent faibles.

«Des principaux pays membres de la zone euro, c'est la France qui affiche les résultats les plus préoccupants, son PMI se maintenant en territoire négatif (à 48,2), tandis que l'Italie, qui enregistre une stagnation de l'activité, est également source d'inquiétude (PMI à 50,4)», souligne enfin l'économiste de Markit.