Le NPD a annoncé son appui à l'accord de libre-échange entre le Canada et la Corée du Sud, mercredi.

Le porte-parole du parti en matière de commerce, Don Davies, a reconnu que, même si le NPD avait certaines préoccupations, l'accord «constitue, dans l'ensemble, une bonne affaire pour le Canada».

Le gouvernement Harper a souvent accusé le NPD de s'opposer aux accords de libre-échange pour des raisons idéologiques. Les néo-démocrates soutiennent qu'ils n'appuieront jamais une entente sans en avoir vu les modalités.

Au sujet de l'accord avec la Corée du Sud, présentement étudié par la Chambre des communes, le NPD soutient que celui-ci permettra au Canada de jouer égal à égal avec d'autres pays, comme les États-Unis et l'Union européennes, qui ont déjà mis en oeuvre des accords de libre-échange avec l'État asiatique.

Il ajoute qu'il «permettra aux entreprises canadiennes d'assurer un meilleur accès à ce marché asiatique clé».

Toutefois, M. Davis a affirmé qu'un gouvernement néo-démocrate aurait négocié un accord «différent». Il a notamment critiqué l'insistance du gouvernement Harper à «intégrer  un mécanisme non démocratique et inutile de règlements des différends investisseur-État» et son incapacité à garantir une meilleure protection à l'industrie automobile canadienne.

«Le gouvernement sud-coréen soutient de façon vigoureuse son industrie automobile et ses exportations, a souligné M. Davies. Les conservateurs ont laissé tomber notre secteur manufacturier et ils doivent en faire davantage pour veiller à ce que l'industrie automobile canadienne reçoive le soutien dont elle a besoin pour prospérer dans une économie mondiale.»