Les écarts de position qui persistent moins d'une semaine avant l'ouverture de la Conférence ministérielle de l'OMC peuvent être comblés, a assuré vendredi le patron de l'organisation basée à Genève.

La conférence, qui réunit 159 États membres de l'Organisation mondiale du commerce du 3 au 6 décembre à Bali, est appelée à adopter des mesures soutenant le libre-échange mondial.

«Les écarts de position qui persistent peuvent être comblés», a estimé le directeur général de l'OMC, le Brésilien Roberto Azevedo, dans un communiqué de presse.

«Si les ministres veulent un accord, c'est tout à fait possible. Ce qu'il nous faut, c'est la volonté politique», a-t-il assuré.

Il a également souligné que «ces derniers jours, les membres ont travaillé dur pour trouver des solutions» et qu'il s'était lui-même «engagé auprès des ministres pour discuter de la meilleure façon d'aller de l'avant».

Mardi, M. Azevedo avait annoncé à la presse qu'aucun accord n'avait été trouvé sur les textes en discussion pour cette conférence.

Toutefois, jeudi, les pays les moins avancés (PMA) de l'OMC avaient annoncé avoir réussi à s'entendre avec «les principales parties prenantes» sur l'un des textes du paquet d'accords qui doit être présenté la semaine prochaine à Bali.

Au total, 10 textes sont en discussion portant sur trois secteurs: la facilitation des échanges, le développement, et l'agriculture. Les textes sur la facilitation des échanges sont considérés comme presque bouclés.