Un haut responsable européen affirme que seules les questions agricoles bloquent encore la voie à la conclusion d'un traité de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne (UE).

Matthias Brinkmann, l'ambassadeur de l'UE au Canada, soutient que la majorité des autres dossiers sont réglés ou à la veille de l'être, mais que les deux parties divergent encore d'avis sur la question de l'agriculture.

Selon M. Brinkmann, l'UE est prête à accepter des importations de boeuf de 40 000 tonnes et plus, ce qui constitue le seuil réclamé par les producteurs canadiens. Il stipule toutefois que le Canada exige davantage, sans toutefois donner un quota spécifique.

En retour, M. Brinkmann indique que l'Europe doit pouvoir exporter davantage de produits laitiers au Canada, et plus particulièrement des fromages.

L'Europe ne serait ainsi pas intéressée à modifier le système canadien de gestion de l'offre, du moment que les quotas sont haussés, ajoute l'ambassadeur.

Le ministre canadien du Commerce international, Ed Fast, a soutenu de son côté que les deux parties s'approchaient d'une entente, sans toutefois entrer dans les détails.

Les deux hommes participaient à Ottawa à un événement célébrant le Jour de l'Europe.