Le salaire des PDG du constructeur automobile General Motors (GM), Daniel Akerson, et du groupe de services financiers Ally, Michael Carpenter, resteront gelés en 2013, a indiqué vendredi le département du Trésor américain.

La rémunération totale des deux hommes, dont les entreprises restent contrôlées en partie par l'État, restera la même qu'en 2012, 2011, et 2010, indique le ministère dans un communiqué, sans en préciser le montant.

Cette décision a été prise en vertu des pouvoirs spéciaux conférés à l'État de par la loi pour tenter de contrôler la rémunération des dirigeants d'un certain nombre de grands groupes renfloués par des fonds publics pendant la crise financière.

De l'aveu même d'un rapport gouvernemental sur l'efficacité de cette politique publié en 2012, ces efforts ont largement échoué.

L'État détient encore aujourd'hui 32% de General Motors et 74% d'Ally, ancienne filiale financière de GM.

Dans le rapport aux actionnaires en vue de l'assemblée générale du groupe, enregistré jeudi auprès des autorités boursières américaines, GM soulignait que la répartition «salaire-bonus» de la rémunération touchée par M. Akerson en 2012 avait changé «pour tenir compte du fait qu'il pourrait prendre sa retraite avant la fin de la période de trois ans nécessaire pour toucher les primes différées en actions».

Cette mention signale pour la première fois que M. Akerson, qui dirige GM depuis 2010, envisage peut-être de quitter le groupe d'ici 2015.