Les entreprises à travers le monde hésitent toujours à faire des acquisitions même si elles se montrent de plus en plus confiantes face à l'économie mondiale, révèle un sondage dévoilé lundi par la firme Ernst & Young.

Dans son évaluation semestrielle des intentions des grandes entreprises, le cabinet de comptables a déclaré que l'optimisme croissant des entreprises n'avait toujours pas entraîné davantage d'investissements ou de conclusions d'ententes.

Le sondage est basé sur les réponses de 1600 cadres supérieurs, établis dans 50 pays, dont 85% travaillent au sein d'entreprises avec des revenus annuels supérieurs à 500 millions US.

Selon Ernst & Young, 51% des cadres interrogés pensent que l'économie mondiale s'améliore, soit plus du double du pourcentage enregistré en octobre.

En temps normal, cela signifie que les compagnies se sentent assez confiantes pour se lancer dans des fusions ou des acquisitions.

Cependant, les résultats du sondage montrent que seulement 29% des entreprises planifient conclure de telles ententes au cours de la prochaine année.

Si elles avaient assez d'argent, 45% des entreprises préféreraient investir à l'interne plutôt que d'acheter une autre compagnie.

La crise de 2007-08 a entraîné la plus importante récession mondiale depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Elle a vu le nombre de faillites augmenter, en plus de rendre les chefs d'entreprises allergiques au risque.

Ils ont ainsi réduit leur niveau d'endettement et augmenté leurs réserves d'argent.

Selon les résultats du sondage, la Chine demeure la première destination pour effectuer des investissements, suivie de l'Inde et du Brésil.

Les États-Unis, la plus grande économie du monde, se situe aussi dans les cinq premières destinations au classement, tout comme le Canada.