La valeur des acquisitions effectuées par des entreprises canadiennes en Europe a atteint au deuxième trimestre un nouveau sommet depuis la crise de 2008, grâce notamment aux nombreuses transactions réalisées par le «Québec inc».

Les acquisitions canadiennes sur le Vieux continent se sont chiffrées à 15,1 milliards au cours de la période qui a pris fin le 30 juin, indique un rapport publié jeudi par PricewaterhouseCoopers. Les entreprises d'ici «se sont montrées opportunistes dans une Europe secouée», note le cabinet comptable.

Trois des quatre plus grosses transactions canadiennes en Europe ont été réalisées par des entreprises québécoises: a acquis la firme britannique Logica pour 2,8 milliards et Genivar a acheté WSP, également du Royaume-Uni, pour 442 millions.

Sur l'ensemble des marchés internationaux, la valeur des acquisitions effectuées par les entreprises canadiennes s'est élevée à 21,8 milliards entre le début avril et la fin juin, ce qui en fait le deuxième trimestre le plus actif depuis janvier 2009.

Si l'on inclut les acquisitions réalisées au pays par des entreprises canadiennes et étrangères, la valeur totale des transactions a atteint 47,7 milliards au deuxième trimestre, soit quatre pour cent de moins qu'au cours de la même période de l'an dernier.

Le grand absent au tableau est le secteur des mines et des métaux, où le nombre de transactions a chuté de 75% en un an.

Enfin, soulignons que le Québec s'est classé au quatrième rang des provinces les plus actives au chapitre des fusions et acquisitions au deuxième trimestre, derrière l'Ontario, la Colombie-Britannique et l'Alberta. Ce classement inclut l'ensemble des transactions, qu'elles aient été menées par des entreprises canadiennes ou étrangères.