La rémunération totale du grand patron de la firme de sécurité Garda (T.GW), Stéphan Crétier, a presque doublé l'an dernier pour dépasser les 2 millions.

Le salaire de base de M. Crétier, qui vit désormais à Dubaï, aux Émirats arabes unis, a bondi de 23,7% pour se chiffrer à 600 000 $, indique la circulaire publiée en vue de la prochaine assemblée des actionnaires de Garda, qui aura lieu le 15 juin à Montréal.

À cela s'ajoutent des options d'achat d'actions évaluées à 785 334 $ et une prime en argent d'un million de dollars, pour un total de 2,39 millions.

Le fondateur de Garda avait reçu une rémunération de 1,24 million en 2010, et de 2,23 millions en 2009.

En 2011, la rémunération totale des cinq patrons les mieux payés de l'entreprise montréalaise a explosé de 58,3%, pour s'établir à 5,2 millions.

La rémunération du chef de la direction financière, Patrick Prince, a triplé pour atteindre 922 667 $, alors que celle de Marc-André Aubé, chef de l'exploitation pour le Canada, est passée de 325 500 à 886 167 $. La rémunération des deux autres plus hauts dirigeants de Garda a toutefois reculé.

Au cours de l'exercice qui a pris fin le 31 janvier, les revenus de Garda ont crû de 9,3% pour s'élever à 1,23 milliard, mais ses profits nets ont diminué de 24,4% pour atteindre 21,6 millions (68 cents par action). L'entreprise a néanmoins conclu plusieurs nouveaux contrats pendant l'année.

L'action de Garda a clôturé à 7,60 $ mardi, en baisse de 0,9%, à la Bourse de Toronto.