Le premier ministre Stephen Harper a débuté ses rencontres bilatérales avec des leaders asiatiques, samedi, en marge du sommet de Forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui se tient jusqu'à dimanche à Yokohama, près de Tokyo au Japon.

Jusqu'ici, M. Harper s'est entretenu avec ses homologues des Philippines et de la Malaisie. Il doit aussi rencontrer les dirigeants du Vietnam et de Brunei, plus tard dans la journée. Des rendez-vous avec les leaders du Japon et de la Nouvelle-Zélande sont aussi à l'agenda pour dimanche.

Le premier ministre canadien a indiqué qu'il comptait faire de la lutte à l'immigration clandestine l'un de ses sujets principaux lors de ces tête-à-tête. Selon lui, de meilleures lois et une coopération internationale accrue sont nécessaires pour enrayer ce que son gouvernement désigne comme une préoccupation grandissante pour le Canada.

Cette année, le sommet de l'APEC, qui succède à celui, houleux, du G20, est dominé par les questions des déséquilibres commerciaux, par le libre-échange et par les différends territoriaux qui opposent le Japon à la Chine et à la Russie.

Les relations entre la Chine et le Japon se sont détériorées au cours des deux derniers mois, après que les autorités japonaises eurent arrêté le capitaine d'un bateau de pêche chinois.

Celles avec la Russie sont tendues depuis que le président russe, Dmitri Medvedev, se soit rendu, au début du mois, les Îles Kouriles, territoire disputé avec les Japonais depuis la deuxième Guerre mondiale.

Une rencontre entre le leader de Moscou et celui de Tokyo est prévue au cours de la fin de semaine.

Depuis son arrivée en Asie, mercredi, Stephen Harper a multiplié les rencontres bilatérales avec ses homologues de différents pays. La liste comprend ceux de l'Australie, de l'Argentine et du Mexique.

En marge du sommet du G20, il a par ailleurs profité de celle avec le premier ministre indien, Manmohan Singh, pour annoncer le démarrage de pourparlers en vue de la conclusion d'un accord de libre-échange entre les deux pays.

Au moment d'écrire ces lignes, aucun tête-à-tête formel n'avait été prévu avec le président américain Barack Obama ou avec celui de la Chine, Hu Jintao.