Le géant de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever a publié jeudi pour le premier trimestre un bénéfice net en hausse de 31% par rapport à un an plus tôt et s'attend à «un environnement plus rude» pour le reste de l'année.

Le bénéfice net s'est établi à 1,05 milliard d'euros (1,4 milliards CAN), une baisse des prix (-3,3%) ayant permis une hausse des volumes de 7,6% par rapport à l'exercice précédent.

«Nous ferons face à un environnement plus rude au fil de l'année», a cependant déclaré Pol Polman, directeur exécutif du groupe, dans un communiqué.

Selon M. Polman, le coût des matières premières augmentera dans la deuxième partie de l'année, tandis que le marché restera compétitif. Le directeur exécutif a également affirmé que les économies de coût seraient lentes.

Le chiffre d'affaires a atteint 10,14 milliards d'euros (13,48 milliards CAN) pour la période, soit une hausse de 6,7% par rapport au premier trimestre 2009.

La hausse a été constatée dans toutes les zones géographiques où opère Unilever et s'est appuyée, selon M. Polman, sur l'introduction de marques telles que Cif et Lipton sur de nouveaux marchés.

Unilever commercialise notamment les thés Lipton, l'huile d'olive Bertolli, les savons Dove et les déodorants Rexona. Le groupe emploie 163 000 personnes dans plus de 100 pays dans le monde.

Le bénéfice opérationnel s'est quant à lui établi à 1,44 milliard d'euros (1,9 milliard CAN), en hausse de 17% par rapport à la même période un an plus tôt.

Unilever a indiqué qu'il continuait à «chercher des opportunités pour accélérer la restructuration», les coûts inhérents à celle-ci s'étant élevés à 119 millions d'euros pour le trimestre.