La Banque Mondiale a pris acte du poids croissant de la Chine dans l'économie mondiale, en augmentant dimanche la part de Pékin en termes de droits de vote.

La Chine figure désormais derrière les deux principaux autres contributeurs de l'établissement, les Etats-Unis et le Japon, devant 183 autres nations membres, dont la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne. Après l'augmentation de capital de l'institution à 3,5 milliards de dollars, la première en 20 ans, Pékin détient 4,42% des droits de vote, contre 15,85% pour Washington et 6,84% pour Tokyo.

«Cela représente un pas important vers un rééquilibrage entre pays en développement et avancés» a réagit le ministre des Finances chinois Xie Xuren, cité par l'agence officielle Chine nouvelle.

Des pays comme l'Inde, le Brésil ou la Russie contestaient depuis longtemps le poids excessif des Etats-Unis et de l'Europe qui se partagent tacitement la présidence du FMI et de la banque.