La corruption est un phénomène mondial, mais jamais le monde n'a été dans une «meilleure position» pour la combattre, a estimé lundi le responsable de Transparency international, Cobus de Swardt, en plaidant en faveur de réformes audacieuses.

«Nous savons aujourd'hui que la corruption est un phénomène véritablement mondial», a déclaré M. de Swardt, lors d'une conférence annuelle de Transparency international, une ONG spécialisée dans la lutte contre la corruption, et qui se tenait à Ohrid (Macédoine).

La lutte contre la corruption «sera plus difficile et plus importante», mais «jamais nous n'avons été dans une meilleure position pour le faire, car nous comprenons aujourd'hui les conséquences désastreuses» de ce phénomène, a ajouté M. de Swardt.

Les réformes à engager doivent aller «bien au-delà de l'architecture financière mondiale, au-delà d'une simple réorganisation du monde en fonction de la puissance économique et politique actuelle du G20», a-t-il poursuivi.

«Partout dans le monde, le contexte politique exige actuellement des changements résolus et déterminés contre la corruption» de façon à pouvoir réduire ce phénomène, a encore déclaré M. de Swardt.

Quelque 200 représentants venus de 45 pays assistaient à cette conférence, et notamment le premier ministre macédonien, Nikola Gruevski, ainsi que des représentants de la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD).