Le brasseur Heineken a enregistré une baisse de 6,3% de ses volumes de bière au premier trimestre 2009, en raison notamment de la crise économique et des effets de l'interdiction de fumer.

La baisse des volumes a atteint 9,8% en Europe occidentale et 16% sur le continent américain, sans tenir compte des plusieurs acquisitions réalisées en 2008, dont celle de Scottish & Newcastle avec le Danois Carlsberg.À périmètre constant, comparativement à la même période l'an dernier, les volumes «ont été influencés défavorablement par une combinaison de facteurs, dont le recul économique mondial, le mauvais temps et l'effet continu de l'interdiction de fumer» désormais en vigueur dans de nombreux pays, a indiqué Heineken dans un communiqué.

Ces baisses «ont été compensées en partie par une forte croissance continue des volumes en Afrique et, dans une moindre mesure, en Asie-Pacifique», a souligné l'entreprise néerlandaise. Les volumes ont augmenté de 16% en Afrique et au Moyen-Orient et de 3,4% en Asie-Pacifique.

La croissance consolidée des volumes de bière est de 12%, à 25,6 millions d'hectolitres.

Au premier trimestre, le chiffre d'affaires du groupe a augmenté de 24% à 3 milliards d'euros (4,8 milliards CAN), grâce aux acquisitions et à une hausse des prix, mais il a été influencé négativement par la baisse des volumes et des taux de change défavorables. Le revenu à l'interne, sans tenir compte des acquisitions, est en baisse de 1%.

En 2009, Heineken compte se concentrer sur la réduction de sa dette et de ses coûts et sur l'amélioration de la performance des entreprises nouvellement acquises, selon le communiqué.

En février, le groupe avait annoncé avoir réalisé en 2008 un bénéfice net en baisse de 74% à 209 millions d'euros (335 millions CAN), tout en insistant sur la résistance de la consommation de bières en période de récession économique.