Le chef de la direction de la Banque Royale a estimé vendredi que le ralentissement du marché immobilier signalait un changement bienvenu dans la psychologie des consommateurs, qui se montrent plus prudents.

David McKay a indiqué vendredi aux actionnaires de sa banque, qui étaient réunis pour leur assemblée annuelle, que l'institution financière observait une tendance plus équilibrée pour les prix depuis le resserrement des conditions du marché entamé l'an dernier.

Les marchés immobiliers des régions de Vancouver et de Toronto, les plus actifs du Canada, ont affiché des ventes en baisse de plus de 10% au mois de mars, par rapport à l'an dernier.

La Colombie-Britannique et l'Ontario ont mis en place une série de mesures pour ralentir ces marchés immobiliers, notamment en imposant une taxe immobilière pour les acheteurs étrangers.

D'autres mesures sont venues appuyer ces initiatives au niveau fédéral, incluant l'imposition, depuis le 1er janvier, d'une simulation de crise pour les acheteurs qui contractent un prêt hypothécaire auprès d'une institution réglementée par le fédéral.

Tant les taux des hypothèques à taux variable que ceux des hypothèques à taux fixe ont augmenté en raison des décisions de la Banque du Canada et des fluctuations des marchés obligataires.