Les ventes résidentielles ont rebondi de 12 pour cent de septembre à octobre à Toronto, ce qui permet de croire que le marché s'est réchauffé cet automne après un recul causé par l'imposition, plus tôt cette année, de mesures du gouvernement provincial visant à le ralentir.

La Chambre immobilière du Grand Toronto a indiqué jeudi que 7118 résidences avaient été vendues en octobre, ce qui représentait une hausse comparativement au mois précédent, mais une baisse de 27 pour cent en regard du même mois l'an dernier.

Le président de l'organisme, Tim Syrianos, a précisé que l'on observait chaque année une hausse des ventes de septembre à octobre, mais que cette augmentation avait été cette année plus prononcée que dans les 10 dernières années.

Le prix de vente moyen, en octobre, a été de 780 104 $, une hausse de moins d'un pour cent comparativement à septembre, mais de 2,3 pour cent comparativement à octobre 2016.

La croissance a été provoquée par une appréciation dans les secteurs des copropriétés et des maisons en rangée.

Le prix moyen d'une maison en rangée dans la grande région de Toronto a grimpé de 7,4 pour cent, à 629 507 $, tandis que celui d'une copropriété a augmenté de 22 pour cent, à 523 041 $, comparativement à l'an dernier.

Pendant ce temps, le prix moyen d'une maison isolée a cédé 2,5 pour cent à 1 million $ et le prix d'une maison jumelée a crû de 6,3 pour cent, à 764 293 $.

Le nombre de ventes résidentielles a reculé à 80 198 pendant les 10 premiers mois de l'année, une baisse de 19 pour cent comparativement à la même période en 2016. Les ventes ont chuté de plus de 10 pour cent comparativement au record établi en mars, avant que l'Ontario n'annonce son plan pour le marché immobilier.

Une hausse fulgurante des prix des résidences dans la région de Toronto, plus tôt cette année, a poussé le gouvernement ontarien à imposer plusieurs mesures visant à refroidir le marché immobilier.

De son côté, la Banque du Canada a haussé les taux d'intérêt à deux reprises au cours des derniers mois, faisant grimper les taux préférentiels des grandes banques et le coût des hypothèques à taux variables. Le taux directeur de la banque centrale se situe maintenant à 1,0 pour cent.