La cadence des mises en chantier a diminué le mois dernier, par rapport à celle du mois d'avril, a indiqué mercredi la Société canadienne d'hypothèques et de logement.

Le taux annualisé et désaisonnalisé des mises en chantier pour le mois de mai s'est établi à 188 750 unités, en baisse par rapport à celui de 191 388 unités observé en avril.

La moyenne mobile de six mois du nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier d'habitations a reculé à 191 000 en mai, par rapport à 194 950 en avril.

Le rythme des mises en chantier en milieu urbain a ralenti de 2,5 % en mai pour s'établir à 170 432 unités, tandis que les mises en chantier de logements collectifs ont cédé 5,7 % à 110 834 unités. Les mises en chantier de maisons individuelles ont grimpé de 4,2 % à 59 598 unités.

Le nombre annualisé et désaisonnalisé de mises en chantier en milieu urbain a diminué en Colombie-Britannique et dans les Prairies, mais il a grimpé en Ontario, dans les provinces atlantiques et au Québec.

Dans les provinces atlantiques, le rythme des mises en chantier a plus que doublé, passant de 4002 unités en avril à 8118 unités en mai, tandis que celui du Québec a avancé à 33 769 unités en mai, comparativement à 27 619 unités en avril.

Les mises en chantier dans les régions rurales ont été estimées à 18 138 unités pour le mois de mai.

Par ailleurs, la valeur des permis de bâtir délivrés par les municipalités canadiennes en avril a reculé de 0,3 % pour s'établir à 6,9 milliards $, a indiqué Statistique Canada. Il s'agissait du deuxième recul en autant de mois.

Selon l'agence, les intentions de construction étaient plus faibles en Ontario, au Québec et en Nouvelle-Écosse.

La valeur des permis de construction résidentielle a diminué de 1,8 % à 4,3 milliards $ en avril, a précisé Statistique Canada. La valeur des permis pour les logements multifamiliaux a cédé 6,2 % à 1,9 milliard $, tandis que celle des logements unifamiliaux a gagné 1,8 % à 2,5 milliards $.

La valeur des permis de construction non résidentielle a avancé de 2,5 % pour totaliser 2,5 milliards $ en avril, celles des permis institutionnels ayant pris 15,4 % à 695 millions $ et celle des permis commerciaux ayant avancé de 2,5 % à 1,5 milliard $.

Les permis de construction industrielle ont vu leur valeur plonger de 16,5 % pour se chiffrer à 346 millions $ en avril, ce qui représentait son plus faible niveau depuis octobre 2013.