Les ventes du marché immobilier résidentiel au Québec ont connu une hausse de 8 % au premier trimestre de 2016 par rapport à la même période de l'année précédente, a indiqué, jeudi, la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ).

Ces statistiques sont établies d'après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers.

Ainsi, 20 308 ventes ont été réalisées au cours du premier trimestre, ce qui représente une septième augmentation consécutive et le meilleur début d'année en trois ans à ce chapitre, a affirmé la FCIQ.

L'organisation a fait état d'une croissance de l'activité dans toutes les «régions métropolitaines de recensement», à l'exception de Saguenay qui a connu un repli des ventes de 9 %.

Les régions de Gatineau (+13%) et de Sherbrooke (+10%) et de Québec (+2%).

Il s'agit du meilleur début d'année en quatre ans en termes de transactions conclues sur le marché résidentiel de la région de Montréal, a souligné la Chambre immobilière du Grand Montréal.

La FCIQ a affirmé que l'agglomération de Val-d'Or s'était «encore une fois détachée» du lot des plus petits centres urbains, avec une «impressionnante hausse» des ventes de 65 % pour la période de janvier à mars 2016. Baie-Comeau (+36%) est aussi digne de mention à ce chapitre.

Les diminutions les plus marquées ont été observées dans les agglomérations de Mont-Tremblant (-31%), de Sept-Îles (-29%).

En ce qui a trait aux prix, la hausse à l'échelle de la province demeure similaire à l'inflation, le prix médian des unifamiliales ayant atteint 233 000 $, soit 2 % de plus qu'au premier trimestre de 2015.

Les régions de Gatineau et de Montréal arrivent encore en tête de lice avec des augmentations de prix médian de 3 % et de 2 % respectivement pour l'unifamiliale.

Le prix médian pour l'unifamiliale dans la région de Montréal est de 285 000 $.

Dans la région de Québec, le prix médian de l'unifamiliale a fait du surplace à 246 000 $.